Questions autour de la consommation et de l'addicction au cannabis
Le cannabis, souvent considéré comme une drogue « douce », est le produit le plus consommé au monde. Selon Eurotox, la prévalence de « l’usage régulier actuel » (cad 20 jours de consommation sur le dernier mois) au sein de la population bruxelloise est de 2%, il ne répond donc pas seulement à un usage récréatif. Sa consommation est souvent perçue comme moins dangereuse que celle d’autres produits (licites ou non).
Aujourd’hui le cannabis (>0,2% THC) est toujours régi par la loi de 1921 sur les stupéfiants. Bien que son application (spécifique au cannabis) ait connu des modifications (voire quelques assouplissements) au fil des décennies, elle revient à une base simplement prohibitive malgré des tentatives de le faire entrer au rang des substances autorisées au même titre que les médicaments, le tabac et l’alcool.
Sa perception en tant que drogue « douce » et la banalisation de son usage font qu’on ne mesure pas toujours son pouvoir addictif.
Comment accompagne-t-on nos patient.es en mal-être avec leur consommation de cannabis ?
Le CBD (cannabidiol, en vente libre car <0,2% de THC) représente-t-il une alternative ou substitution réelle pour les consommateur.ices en demande d’arrêter ?
Pour nous éclairer sur les (mé)connaissances qui entourent le cannabis, nous invitons
Valérie Antoniali, psychologue psychothérapeute d’orientation TCC et systémique à la cannabis Clinic du CHU Brugmann.
L’équipe de Resad,
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Communication : Nom + Cannabis 2024
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